Diversion : intérêt spécifique #2718
Vous l'aurez compris. Mon cerveau ne se contente de rien. À peine un sujet m'interpelle qu'un autre attire mon attention. Pour autant, je n'oublie pas le précédent. J'accumule – heureusement, sinon je cours à la mort cérébrale – les intérêts spécifiques, voici comment l'on nomme les hobbys pour les personnes comme moi.
Au détour d'un doom-scrolling nocturne, à l'heure où la pharmacopée ne fait plus aucun effet, je découvre une pratique artistique absolument punk dans son exercice et son esprit, bouillonnante, underground: le livecoding. Pratique parfaite en tous points pour moi qui ne suis ni musicien – je manque de discipline –, ni codeur – je l'ai été mais c'était chiant –, ni extraverti.
Le live coding est une pratique d'improvisation où les langages de programmation deviennent des instruments de création temps réel. Durant leur performance, les live coders écrivent et modifient du code, le projettent afin que le public puisse suivre leur processus créatif. Cette transparence transforme la programmation en un moment d'expression artistique ouvert, partagé, visible de tous. Cette pratique se situe au croisement de l'informatique musicale, de l'ingéniérie logicielle, de l'improvisation et de la musique algorithmique ou générative. Le live coding est une pratique intrinsèquement pluridisciplinaire. Les artistes entrelacent librement création sonore et visuelle, pensée algorithmique et geste créatif. En transformant l'ordinateur en instrument, le live coding offre un contrepoint intéressant au paysage habituel – et déjà figé – des lutheries contemporaines.
– Source: https://livecoding.fr/
Vous noterez bien que l'on ne parle pas d'IA générative, mais bien de code, écrit à la volée, improvisé, avec des outils bricolés.
Bref. J'apprends, je m'amuse, j'expérimente. Je suis loin de participer à une algorave. Qui sait, un jour peut-être.