Il y a de multiples facettes qui brillent à l’intérieur de moi, dans un assemblage chimérique qui parait parfois un peu étrange aux yeux extérieurs.
Je suis de ceux qui ont décoré leurs cicatrices avec des paillettes, entremêlé leurs larmes avec des sourires, qui continuent à pleurer chaque fois qu’ils rient un peu trop fort ou qu’ils se dévoilent un peu trop.
Je suis de ceux qui aiment les autres autant qu’ils peuvent avoir besoin de s’en éloigner parfois, emplis d’un amour sans limites, qu’il faut parfois réfréner pour éviter la submersion, l’hémorragie.
Je suis de ceux qui chérissent la dentelle noire autant que les motifs colorés, le heavy métal et la variété, dont la playlist enchaîne sans ciller une chanson Disney avec Marilyn Manson.
Et une licorne morte tatouée sur la cuisse.
Je suis de ceux qui jouent aux caméléons, pleins d’une curiosité enfantine qui pousse à s’intéresser à tout ce qui brille dans les yeux de ceux qu’ils aiment.
Je suis de ceux qui doutent, souvent d’eux mais rarement des autres.
Je suis de ceux qui voient de la beauté partout malgré une trop grande connaissance de la part sombre du monde.
Je suis tout ça à la fois, dans un délicat équilibre qui n’appartient qu’à moi.
Je suis pleine de paradoxes.
Je suis polymorphe.